La généalogie et moi
Amoureuse et curieuse de la Vie, je suis sensible à la nature au travers de toute sa symbolique.
Ma mère (comme également mon entourage), me définit au travers de mon histoire d’enfant. Celle de la petite fille de 2 ans et demi qui s’était échappée dans la forêt avec Prince, son chien-loup. J’ai gardé en grandissant le côté audacieux qui s’aventure dans des sentiers insolites. L’inconnu regorge tellement de beautés ignorées. De mes découvertes, j’en deviens quelque fois (trop) bavarde. Puis j’aime écrire, depuis toujours.
Adolescente, je trouvais qu’écrire des poèmes en alexandrin était un exercice thérapeutique.
Puis dès l’arrivée d’internet, j’ai vu dans Le blog, un fascinant carnet de route interactif. Un idéal pour rassembler et partager des petits bouts de moi mélangés avec un peu de tout.
Issue d’un parcours juridique, je m’intéresse aux filières associées au droit. C’est ainsi que la généalogie, en tant qu’instrument qui rétablit les lignées familiales, est venue capter mon attention. Me plonger dans les méandres des institutions ne n’effraie pas, ni tenter d’en extraire un message captivant. Je suis diplômée en droit et en communication avec 20 ans d’expérience professionnelle en tant que chargée de gestion dans le secteur privé et public.
Le droit mène à tout, surtout à la généalogie
« Le droit mène à tout », un vieil adage que les juristes aiment bien poursuivre à leur façon. J’enchaîne pour ma part dans cette voie qu’est la généalogie familiale. Le lien principal qui me lie entre les deux matières, c’est ma passion pour les enquêtes.
Voilà comment j’ai atterri dans les archives numériques d’Espagne, sur les territoires de mes ancêtres. Je me suis surprise à aimer cet autre temps dont j’ignorais presque tout. Sans compter les nombreuses questions nouvelles à poser à ma famille qui renforcent nos liens.
De cette ébullition, un nom a fini par compléter la cartographie de ma descendance. Mon arrière-arrière-grand-père paternel, Sixto Puerta Losa. Sixto (6), en numérologie, c’est l’équilibre entre deux espaces. Puerta (porte), Losa (pierre plate, lopin de terre). Face à moi, comme une porte pour recréer l’harmonie entre deux mondes.
Je décide de l’ouvrir… Un nom me vient, ÀRBORIGIN.
ÀRBORIGIN, c’est l’arbre (la nature), l’origine (la source) et l’aborigène (l’ancêtre).
Moi, c’est Hélène, généalogiste familiale. Je t’embarque dans mon voyage au pays des souvenirs peuplés d’ancêtres, de symboles et d’arbres vivants.

Un contraste avec mon mois de naissance où il a fait très sec et très froid. Pas plus de 5,2° sur Marseille° le jour de mon arrivée.
Un froid, comme dans le coeur de Dave. Mon prénom a été inspiré de sa Lettre… à Hélène.
Aux température basses, s’ajoute la nuit. Ma naissance. 23h51, l’heure de ma première respiration en ce jour du 29 novembre 1978 à Bagnols-sur-Cèze.
La lumière, c’est sous des lampes que je la découvre. Car d’entrée, il m’a fallu lutter contre une forte jaunisse. Ma mère se souvient de mes premiers jours comme une longue pluie de sanglots.
Ce jour-là, Mike Burt est vainqueur de la 1ère édition de la Route du Rhum en solitaire. « – Oh my God, I return ! » s’est-il exprimé en arrivant à Pointe-à-Pitre.
Cette année-là, on croyait qu’une révolution… et Claude François nous quittait cette année-là. Puis Jacques Brel, la voix vers l’inaccessible étoile.
The Deer Hunter (Voyage au bout de l’enfer) était l’un des films les plus regardés. Les Dents de la mer 2 sortait également en salle. J’ai vu ces 2 films en étant un peu trop jeune.
Mais c’était encore l’époque où le port de la ceinture de sécurité n’était pas obligatoire sur l’arrière.
J’ai survécu à tout cela et j’en suis heureuse.
Et Toi ?!
« Heureux qui peut savoir l’origine des choses. »
Virgile